La croix

Pour répondre au péché, Dieu a dû trouver un sacrifice, l'animal dont la peau a couvert Adam et Eve, ce qui est issu de la terre maudite à cause du péché ne pouvait pas couvrir leur nudité (les feuiles dont Adam & Eve s'étaient revêtus). Le sang devait couler, une victime devait payer (la victime dont Dieu a pris la peau pour les en revêtir). Le péché atteint son point le plus élevé, en ce que le peuple terrestre de Dieu (Israël) rejette son roi, son messie et crie "crucifie, crucifie-le".

Mais Dieu, par ce rejet, allait donner cours à sa grâce.

La croix était d’une absolue nécessité. Bien que toutes choses soient possibles à Dieu, il y a cependant une seule chose qui lui est impossible : pardonner au pécheur en dehors de l’œuvre de la croix accomplie par le Seigneur Jésus.

Le Seigneur Jésus, au jardin de Gethsémané, dit dans sa prière à Dieu, son Père : «s’il n’est pas possible …» en d’autres termes «puisqu’il n’est pas possible». Cela était effectivement impossible, Dieu avait «hypothéqué» l’œuvre de la croix en pardonnant à l'avance aux pécheurs de l’ancienne alliance. On lit dans le livre du Lévitique, avant la croix ; « il lui sera pardonné » et cela sur base de sacrifices d’animaux, tout comme pour Adam et Eve. Les sacrifices d'animaux n'étaient que des images, des ombres données par Dieu pour exprimer ce qu'il allait devoir faire passer à l'homme Christ Jésus pour qu'il puisse y avoir pardon!

D'un côté, le Seigneur Jésus est crucifié par les mains des hommes (vous et moi), de l'autre il accomplit l'œuvre du salut, par laquelle Dieu peut maintenant pardonner au pécheur qui se repent.

Par la croix, Dieu démontre deux choses de manière éclatante :

Pendant les trois premières heures de la croix, le Seigneur Jésus est soumis de la part de l’homme, vous et moi, à la haine la plus féroce, lui infligeant des souffrances physiques atroces. Là est mise en évidence l’image la plus exacte de ce que l’homme, vous et moi, est par nature, sous la domination du Diable L’homme démontre à son point culminant qu’il a besoin de ce rédempteur, qu’il a cloué sur ce bois de la croix. Le Seigneur Jésus peut alors dire, « Père pardonne leur, car ils ne savent ce qu’ils font ». Ici les acteurs sont composés des représentants de toute l’humanité, conduits par le prince de ce monde, leur chef, le Diable. Mais vers la sixième heure, commence une autre phase, lorsque les ténèbres couvrent tout le pays. C’est alors l’heure de Dieu. C’est lui qui intervient. Il voit alors le sacrifice parfait pour le péché, il voit l’homme Christ Jésus portant sur lui les péchés de ceux qu’il était en train de sauver, s’identifiant pendant ces heures à leur nature pécheresse. Devant cette scène, le Dieu juste et saint, ne peut alors exprimer aucune communion avec ni les péchés, ni la nature pécheresse de ceux que le Seigneur Jésus était alors en train de sauver. Dieu doit alors détourner ses regards du seul homme juste et saint que la terre ait porté, son propre Fils. Dieu l’abandonne pendant ces trois heures. Souffrances qu’aucun homme ne peut comprendre. Mais par cet abandon, ces souffrances, Dieu voit Jésus payer la dette, le rachat de ceux pour lesquels il offrait sa vie. La religion de l’homme qu’est devenue aussi la chrétienté aujourd’hui, dans une large mesure, n’accorde de l’importance qu’aux trois premières heures, dont les souffrances sont plus tangibles à l’émotivité humaine. Plusieurs oeuvres d'art ont pu dans une certaine mesure les représenter. Bien que le vrai croyant n'ait pas besoin de ces représentations. Et pourtant, c’est pendant les trois heures d’abandon que l’œuvre de la rédemption s’accomplit. Il est impossible de représenter la scène de ces trois heures de ténèbres et d'abandon de l'Homme Christ Jésus par le Dieu Juste et Saint qui ne peut voir le péché (le mien que le Seigneur Jésus portait en son corps sur le bois).

Si la croix s'était terminée après les trois premières heures, il n'y aurait pas de salut, ni pour vous, ni pour moi.



Source : http://bible.beauport.eu/Pages/Principes/Principes_03.html